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Pedro Pérez : Un guerrier en danger


Qu’il est loin le temps où être catalan était un avantage et un critère pour apparaître sur la feuille de match le week-end. Désormais, ces stars du terroir, à l’USAP on peut les compter sur les doigts de la main. Parmi elles, Pedro Pérez, 31 ans, toutes ses dents –pas comme les adversaires qui ont croisé son chemin- troisième ligne aile. Aujourd’hui, son avenir à Aimé-Giral est en danger, car, d’après l’Indépendant et le midi olympique, le club ne voudrait pas le conserver.

Une réputation qu’il traîne depuis des années.

Jean-Pierre Pérez, c’est avant tout une figure et une réputation en catalogne, c’est celui que l’on adore détester. En effet, ses sorties sur carton jaune, (2 cartons jaunes sur 5 titularisations, cette saison) ses fautes à répétition qui font perdre des points dans des matchs importants font clairement partie du personnage, mais agacent que ce soit les supporters, les dirigeants ou les entraineurs. La patience a ses limites, comment ne pas comprendre ce point de vue ? Les entraineurs peuvent-ils continuer d’aligner un joueur qui prend autant de cartons et fait autant de fautes ?

La face cachée

Et pourtant, cette réputation n’est pas forcément justifiée. Certes, Pedro est un joueur souvent à la limite, plus souvent du mauvais côté de la limite d’ailleurs. Mais c’est avant tout un travailleur de l’ombre sur le terrain, c’est celui qui met la tête là où les gens qui veulent son départ ne mettraient pas un doigt. Il est partout sur le terrain, sa vaillance n’est plus à prouver, s’il faut se jeter tête la première dans les pattes d’un troisième ligne de 150 kilos pour sauver l’USAP ce sera le premier à le faire. Avec Pérez on voit souvent le négatif, mais pas souvent le positif, on voit le nombre de cartons qu’il prend, mais on ne voit pas le nombre de points qu’il sauve grâce à des plaquages à quelques mètres de l’en-but. Pour en revenir aux cartons, si l’on cumule les cartons jaunes de l’USAP sur ces deux dernières saisons et ceux récoltés par Pérez on obtient un résultat pas si accablant que ça pour le troisième ligne catalan. Effectivement, l’USAP c’est 61 jaunes et 5 rouges, Pérez c’est 4 jaunes et 1 rouge. Cette stat montre clairement qu’à Perpignan, le problème ce n’est pas Pérez, c’est toute l’équipe. Ensuite, Pérez, Marty et Vilaceca sont les gardiens de l’identité catalane, ce sont les derniers guerriers catalans, comment voulez-vous que les joueurs comprennent ce qu’est l’USAP et l’importance qu’elle revienne dans l’élite si l’on se sépare de joueurs qui ont en eux toute l’histoire de ce club et qui étaient il y a quelque temps des héros lorsqu’ils ont ramenés le planxot à la maison.

Alors messieurs, les dirigeants, arrêtez vos conneries et rendez-nous Pedro.

Voici un poème à ton égard mon cher Jean-Pierre :

Jamais le dernier pour aller plaquer Et toujours le premier pour en mettre une Alors s’il vous plaît faites le signer Ne vous fiez pas à ce qu’on crie dans les tribunes.

Pour l’identité catalane, il doit rester Il ne faut surtout pas s’en passer Et même si vous croyez que sans lui l’Usap serait plus belle Rare sont les joueurs aussi fidèles Rien que pour ça, il faut le maintenir En effet, ce n’est pas lui qui va vous appauvrir

Pardonnez-lui ses coups de sang En fait il y est pour rien il est juste catalan Rendez-nous notre Pedro Ensemble, on ira encore plus haut Ze suis Pérez


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